samedi 21 juillet 2018

TooGoodToGo - Application anti-gaspillage

En quoi consiste cette application ?

Too Good To Go, C'est une application  gratuite pour récupérer les invendus de la journée  des commerçants proches de chez vous pour le tiers du prix initial. 
L'application à l'air sympa comme ça, on imagine des fruits et légumes, du pain, des gâteaux du jour consommables et beaucoup moins chers. 
Sauf qu'apparemment selon les commentaires sur leur page Facebook les commerçants ne jouent pas vraiment le jeu ! 

 "L’idée est vraiment bonne, permettre aux commerçants de ne pas jeter leurs invendus - voire d’arrondir leurs fins de mois - et aux particuliers de s’offrir un plat du jour à prix très réduit (-50 à -80% du prix de base). 
Mais est-ce vraiment une lutte anti-gaspillage ou de la pub pour les commerçants qui s'inscrivent ? 
Malgré un service irréprochable et une qualité des plats souvent au rendez-vous, les zones d’ombre persistent dans le fonctionnement de Too Good To Go. Comment les restaurateurs peuvent-ils prévoir le nombre d’invendus qu’ils auront sur les bras à la fin de la journée? La plupart ne sont pas loquaces quand on leur pose la question. «En général, on a toujours des invendus. Au moins deux parts. Mais si jamais ce n'est pas le cas, on prépare d’autres plats pour les gens qui ont réservé sur Too Good To Go», explique, un peu gêné, un salarié d’un restaurant au nord de Paris.
Des méthodes qui leur permettent sûrement de faire bonne figure auprès de leur clientèle. «Faire partie de Too Good To Go, ça nous fait un coup de pub. Après, les gens reviennent en famille», explique un autre restaurateur. Cette stratégie, de nombreux commerces semblent l’appliquer, comme ce chocolatier qui propose des sachets de douceurs à 7,50€ au lieu de 19, avec une collecte de 10 heures à 19 heures… Les adeptes de l’application se retrouvent alors mêlés, en pleine journée, aux clients classiques.

Too Good To Go a encore du travail pour éviter que certains commerçants ne pratiquent un anti-gaspillage de façade. Mais laissons au jeune projet, qui fêtera ses un an au mois de juin, le temps de mûrir." (20 minutes)

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